• 15 Mai 2024, 21:07:27


Auteur Sujet: BlaBla [Chat alakon]  (Lu 1597705 fois)

0 Membres et 16 Invités sur ce sujet

Hors ligne Ssk

  • *
  • Lulu's Stunt - Le serveur stunt de Lulu !
  • Messages: 8154
    • Voir le profil
Re : Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12480 le: 13 Octobre 2010, 21:46:22 »
lol


2 ans de plus que moi ^^

Mais entk les vidéos de présentation promette, ça va me rappelé quand j'y jouais avec mes cousins ^^



Derrière tout programme se cache un programmeur, je considère le monde comme un programme.
Mon blog

Hors ligne Watash

  • *
  • Messages: 5554
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12481 le: 13 Octobre 2010, 22:13:26 »
Ouais, j'ai vu qui en avait un nouveau qui allait sortir. M'en fou, j'me lasserais jamais du Forever.... :-*

"Say good night, Mr. Diaz"

Hors ligne Ssk

  • *
  • Lulu's Stunt - Le serveur stunt de Lulu !
  • Messages: 8154
    • Voir le profil
Re : Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12482 le: 13 Octobre 2010, 22:27:48 »
Ouais, j'ai vu qui en avait un nouveau qui allait sortir. M'en fou, j'me lasserais jamais du Forever.... :-*

bah en faite forever est celui qui va sortir



Derrière tout programme se cache un programmeur, je considère le monde comme un programme.
Mon blog

Hors ligne RaiDeN

  • *
  • • Gamer Since 2oo7
  • Messages: 10672
    • Voir le profil
Re : Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12483 le: 13 Octobre 2010, 22:32:40 »
J'lache le forum. J'serais que sur TS ou xFire. Bye

A demain.

GT5 Repoussé, pour changer.. vive Forza.


RaiDeN
• OsTeel RaiDeN •


Hors ligne Rod

  • *
  • Messages: 916
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12484 le: 13 Octobre 2010, 22:35:11 »
GT5 sera largement meilleur que Forza (déjà plus de 1000 voitures ca promet) même si faut le dire on l'attend depuis trop longtemps.


Hors ligne RaiDeN

  • *
  • • Gamer Since 2oo7
  • Messages: 10672
    • Voir le profil
Re : Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12485 le: 13 Octobre 2010, 22:51:54 »
GT5 sera largement meilleur que Forza (déjà plus de 1000 voitures ca promet) même si faut le dire on l'attend depuis trop longtemps.

Forza a un style très particulier.. beaucoup de joueurs pas mal de voitures aussi des DLCs assez fréquent bien qu'il soit payant.

Après, y'a aussi la personnalisation des voitures, les peintures perso et sa ! c'est nice.


RaiDeN
• OsTeel RaiDeN •


Hors ligne NatiVe™

  • *
  • Messages: 7977
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12486 le: 13 Octobre 2010, 23:39:12 »
LE ROYAUME DES HOMMES BLEUS

Extraits des chapitres.

 CHAP 1 –Le Retour du Prince

" Ranon regardait son épouse quitter la salle du Conseil et se disait que son père avait décidemment fait un choix parfait lorsqu’il lui avait présenté Bely comme la future reine de leur dynastie.

Puis il tourna son regard vers son seul fils encore vivant. Ce dernier était un étrange mélange de Bely et de lui-même : son teint était d’un bleu très clair, ses yeux étaient bleus nuit, ses cheveux étaient aussi noirs que les siens, il était de haute taille et plutôt mince. Drak avait un charme fou ainsi qu’un caractère bien trempé."

  CHAP 2 – Le choix du Prince

Ils n’avaient pas perdu leur temps et s’étaient déjà équipés. Les uniformes de protection étaient d’un noir brillant et les faisaient paraître plus âgés qu’ils ne l’étaient en réalité.

Darvan avait un cycle de plus que Drak pourtant il était d’apparence chétive et était même légèrement plus petit. Autant il semblait mal à l’aise et empesé, autant Drak portait l’uniforme avec aisance et décontraction. Il ne put s’empêcher, encore une fois, de railler son aîné.

 - Darvan, c’est un uniforme de combat que tu portes, pas une robe de bal ! Tu as le droit de bouger dedans !

 - Boucle-la nabot !

 - C’est toi la mi-portion ! Je suis déjà plus grand que toi !

- Tu es surtout complètement crétin et je vais te mettre une raclée que tu ne seras pas prêt d’oublier !

Il se rua sur son frère avec une véritable lance à quatre dents avec fureur, ce qui était en principe strictement interdit. Surpris par la violence de l’attaque, Drak eut tout juste le temps de se jeter de côté pour esquiver le coup. Il s’était à peine remis sur ses pieds que Darvan revenait à la charge. Mais cette fois il s’arma à son tour d’une épée et stoppa la lance de son frère au moment où elle s’apprêtait à lui rentrer dans l’épaule.

  CHAP 3 – Songes et vérités

Pour Drak aussi l’heure du mensonge et de la dissimulation était terminée et pas uniquement à propos de ses rêves.

-          Je vous précise d’abord que je ne suis pas fou et mon père vous a bien exposé la situation. Je n’ai pas renoncé au Trône, j’ai renoncé à y monter avec une épouse, ce qui n’est pas la même chose. Je ne passe pas une seule nuit sans rêver à des hommes blancs, noirs, avec des faciès extrêmement variés, comme s’ils étaient de planètes différentes mais je sais que ce n’est pas le cas. Je vois défiler des paysages splendides…des forêts, des déserts aux couleurs orangés et je la vois, elle…grande, avec des yeux dorés et une peau si noire. Elle me parle car je vois remuer ses lèvres mais je ne l’entends pas…alors elle me montre du doigt la tête d’Izar qui est posée sur une lance. J’essaye de m’approcher mais la tête devient de plus en plus petite et elle rit, elle rit et me désigne une seconde lance…comme si elle allait y accrocher la mienne. Je prends mon arme mais elle s’approche avec une démarche…je ne sais pas comment la décrire, les mots n’existent pas…elle me tend alors les bras mais au moment où je veux la toucher, je me réveille.

-          Quand ces rêves ont-ils commencé ? demanda Arousan, dubitatif.

-          Il y a presque trois cycles déjà ! Par Ni-Ta que le temps passe vite…sans que rien n’y personne ne puisse l’arrêter…indifférent aux évènements. Mes rêves sont de plus en plus violents, il y a des cadavres de partout en plus de cette femme qui est présente à chaque fois. J’ai de plus en plus de mal à me ressaisir, à différencier la réalité du rêve tant tout me semble réel…et j’ai parfois peur de perdre la raison.

  CHAP 4 – Tila

Tila aurait mieux vécu si le roi Ranon n’avait pas toujours été aussi farouchement opposé à ses dons et n’avait pas mené campagne contre elle et ses semblables pendant une bonne partie de son règne, surtout au début !

Elle se mettait en colère dès qu’elle repensait à cette période : de respectée, elle était devenue infréquentable. Elle avait continué à exercer en cachette et avait organisé avec d’autres maïlas un véritable réseau de résistance et d’entraide. Elle avait même fait un assez long séjour dans les prisons du palais et avait été condamnée à quitter Domet pendant cinq cycles.

  CHAP 5 – Le Conseil d’Izar

Furieux, il se planta devant son général.

-          Serais-tu en train de critiquer mes décisions ?

-          Non, je ne me le permettrais pas. Simplement, j’estime qu’il est de mon devoir de vous informer de certains problèmes.

-          Pour les hommes, c’est fort simple : tu recrutes des soldats plus jeunes ! Tu bottes les fesses aux blessés légers et tu les renvoies sur le champ de bataille ! Pour l’eau, nous allons réduire les réserves civiles puis prendre celle qu’il y a sur Na’aada dans son intégralité : nous aurons ainsi de quoi terminer la conquête de la planète Orthe  et lancer celle de la planète Mouene sans ce soucier du nombre de sorties de nos vaisseaux.

-          Mais…

-          Mais quoi ! Général Ralla, quel est encore ton problème ?!

-          Si nous prenons toute l’eau de Na‘aada, ses habitants mourront dans un délai de trois ou quatre cycles.

-          Oui, et après ! Ce ne sont pas nos alliés que je sache, ce sont nos ennemis. Ils peuvent donc tous crever ! QU’ILS CREVENT !!!

  CHAP 6 – Le Conseil de Ranon

Ranon venait d’ouvrir le Conseil et tous ses alliés et principaux généraux étaient présents. Il fit l’annonce tant attendue.

- Mes alliés, compagnons et amis ! Je sais que vous attendez tous ce moment depuis fort longtemps. Je sais que je vous ai déçu. Je veux donc tout d’abord vous faire un aveu : j’ai eu tort de désigner Darvan comme prince héritier, tort surtout de ne pas vous exposer pourquoi j’avais écarté Drak du Trône. Je vous dois des explications et les voici.

Pendant que Ranon dévoilait les raisons de la disgrâce de son cadet en même temps que la date de son début de règne, il vit défiler devant ses yeux toute sa vie, comme s’il ne devait pas survivre à ce Conseil. Sans doute parce qu’il savait qu’il était décisif pour l’avenir de leur dynastie.

  CHAP 7 – Gimbya et Waldemar

Elle avait amené avec elle du pain sec et était en train de nourrir les pigeons lorsqu’elle sentit qu’elle était observée. Son instinct le lui disait ainsi que tout son corps qui était parcouru par un signal d’alarme qu’elle seule pouvait entendre. Cette faculté de ressentir le moindre fait anormal s’était développée au cours de ses missions, lorsque le danger était omniprésent.

Lentement et le plus naturellement possible, elle se retourna.

  CHAP 8 - Naissance et mort des traîtres

Ranon ne le laissa pas poursuivre et le désintégra. Il y avait dans son regard une telle fureur que le groupe avait reculé jusque dans l’angle de la pièce. A sa suite se pressait une vingtaine de soldats d’élite ainsi que le général Arousan.

-        Comment avez-vous pu conspirer contre moi et passer un pacte avec l’ennemi pour que le convoi de Darvan soit attaqué ! hurla Ranon de sa voix de ténor.

  CHAP 9 – L’armée de Gimbya

Gimbya et Waldemar avaient engagé une course contre la montre. Ils avaient retrouvé les traces d’un mercenaire qu’elle avait rencontré au cours d’un reportage au Darfour. Ils avaient également fait venir d’Inde sous un prétexte fallacieux un informaticien de premier plan, Sarup LIMAT, qui avait monté sa société d’ingénierie et réussi à la faire coter en bourse en l’espace de cinq ans. Il était richissime et avait un sens aigu des affaires.

Ils étaient à Banjul depuis trois jours déjà mais Waldemar souffrait toujours énormément de la chaleur, lui qui était habitué au climat de la Norvège. Il sortait le moins possible et transformait leur chambre en frigo grâce à la climatisation. Il savait néanmoins qu’il allait devoir affronter ce climat tropical car Gimbya avait organisé un dîner avec Sarup.

-     C’est l’heure. Nous devons le convaincre de financer une armée, c’est vital et il en a les moyens !

-     Il va nous rire au nez ! gloussa Waldemar.

-     Probable. Essayons quand même.

  CHAP 10 – Alliances

Dès qu’Hila fut de nouveau seul, il prit un verre de mah. Il venait de sceller une alliance avec Drak en personne, il savait qu’il ne pouvait plus faire marche arrière. Jamais il n’aurait pensé un jour devenir un traître à l’Empire. Il avait toujours mis son intelligence au service des empereurs de Mitie, fait torturer et tuer sans le moindre état d’âme car il pensait agir justement. La fin ne justifie t-elle pas les moyens ?

  CHAP 11 – Ralla

Ralla c’était aperçu de l’intérêt que ce terrien portait à leur technologie. Pourraient-ils faire fonctionner une navette ? Sans doute, c’était enfantin. Simplement, il ne voulait pas encore les aider de façon trop active car il augmentait les risques de se faire prendre. Il aurait préféré que les terriens parviennent seuls à survivre et résister le temps que Drak et ses hommes arrivent.

Mais si le chaman était réellement puissant, dans quelle mesure pouvait-il vérifier ce qu’il venait de leur dire ? Il était par ailleurs certain que la terrienne doutait de ses propos, il l’avait lu dans son regard. Elle était plus fine que tous les autres réunis, elle posait les bonnes questions et ne s’embarrassait d’aucune formalité. Il soupira. Il s’était engagé dans un jeu risqué au côté d’Hila et il lui arrivait parfois de regretter ce choix. Mais il était de toute façon trop tard pour reculer.

  CHAP 12 – Revanches et rencontres

Ralla l’empoigna et l’obligea à lui faire face. Josie tenta de lui donner une gifle mais cette fois il put lui attraper le poignet à temps.

-          Arrête ! Tu vas me casser le bras !

-          Je te lâcherai quand quelqu’un ici m’expliquera ce qui se passe ! J’espère…j’espère que vous n’avez pas prévu d’attaquer le centre de pompage, parce que c’est voué à l’échec !

Ces paroles furent suffisantes pour faire craquer Josie.

-          Ralla, ils vont tous mourir ! Je ne reverrai plus Gimbya !

  CHAP 13 – Le fils de Dazar

La survie dans les mines de Sajarte était en moyenne d’un cycle, pourtant Métio travaillait dans cet enfer depuis bientôt trois cycles, ce qui était une durée exceptionnelle.

Son frère était mort il y avait environ un cycle, il avait perdu la notion du temps et ne savait plus très bien. Il savait par contre qu’il avait agonisé lentement pendant des jours, gémissant et pleurant pour qu’on vienne l’achever. Il avait fini par l’étrangler pour abréger ses souffrances puis l’avait enseveli pour éviter qu’il ne soit dévoré par les autres détenus.

Il devait sa survie à sa haine pour l’empereur Izar et le général Zini. Chaque fois qu’il aspirait à mourir il revoyait la façon dont ses parents avaient été assassinés et se remémorait sa promesse de les venger.

  CHAP 14 – Désaccord

Ils se mirent tous à parler en même temps, chacun se disputant plus ou moins avec son voisin. Il se dessinait assez vite deux camps distincts, ceux qui ne voulait pas créer de représentation politique et ceux qui estimaient au contraire qu’elle était indispensable.

Gimbya les regardait d’un air détaché. Elle avait bien fait de les réunir pour connaître la position de chacun et si elle n’était pas surprise par celle de Kasuo, elle fut étonnée par celle d’Hans. Mais après tout, peut être était-ce parce qu’il n’avait aucune confiance en la nature humaine et qu’il connaissait les ravages que pouvait faire le goût du pouvoir sur la conscience des hommes.

  CHAP 15 – Métio

A l’autre bout de la galaxie, le moment était venu pour Métio de tenter de sortir de la mine. Il n’avait de toute façon rien à perdre. Il avait réussi à récupérer le déguisement que la femme avait caché et Fantie le maquillait du mieux qu’elle pouvait pendant que Lounime faisait écran.

  CHAP16 – Le triumvirat

-          Nous lançons le compte à rebours ! Alvin, toutes nos troupes doivent êtres prêtes dans six heures. Nous passons à l’offensive la nuit prochaine à minuit précise !
Elle l’avait dit calmement mais à l’idée de ce qui se préparait elle sentit son estomac se contracter et sa tête tourner. Les dés étaient lancés.
-          Parfait ! J’attaque le palais d’Izar au même moment avec le général Arousan. Drak, je te laisse le soin de le lui annoncer ?

-          Oui ! Et je lance de mon côté la bataille de reconquête de Na’aada !
Ils se regardèrent tous les trois puis levèrent leurs mains droites pour les faire se toucher : ils scellaient une alliance extraordinaire, une alliance pour la paix. L’instant était solennel et historique, ils en avaient tous conscience.

  CHAP17 – Minuit

Ranon en personne dirigeait l’offensive sur Na’aada, il attendait patiemment que Drak sonne le début des combats. Il était confiant.

Leurs vaisseaux étaient prêts, les hommes aussi. Drak et Calavel regardaient cette Lune si belle et si blanche qui semblait leur sourire alors que la mort allait être au rendez-vous pour beaucoup d’entre eux.

Sarup était seul avec les derniers représentants terriens et Tobias. Il allait les mettre à l’abri dans un endroit connu de lui seul, ils étaient leur dernier espoir de démocratie et même Gimbya ne savait rien de leur nouvelle demeure. Il se hâtait, l’heure approchait.

  CHAP18 – Départs

Elle était désormais sereine de laisser le pouvoir à Yachar, elle avait appris à l’apprécier à sa juste valeur. C’était un homme intelligent, droit et courageux et si quelqu’un pouvait réussir à améliorer le sort des hommes, c’était bien lui. Il était leur dernière chance de démocratie mais elle doutait qu’ils en aient conscience.

Source : http://www.leroyaumedeshommesbleus.fr/

NV. 8)



Tu vois avant? Bah j'étais là encore avant!

Hors ligne White_Light

  • *
  • Mafioso
  • Messages: 2023
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12487 le: 14 Octobre 2010, 19:50:00 »
Pavé césar , nous te saluons




QUI VEUX UN CAKE AUX OLIVES.

Hors ligne NatiVe™

  • *
  • Messages: 7977
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12488 le: 14 Octobre 2010, 20:01:21 »
Extrait du livre Voyages, III. Inde, Extrême-Orient, Espagne & Soudan de Ibn Battûta (1330-1346) - Traduction de l'arabe de C. Defremery et B.R. Sanguinetti (1858).

Ibn Battûta, né le 24 février 1304 à Tanger et mort en 1369 à Marrakech, est le "Marco Polo" de l'islam, parcourant 120 000 km en 28 ans de voyages qui l'amènent de Tombouctou au sud à Bulghar (en actuelle Russie, sur la Volga) au nord ; de Tanger à l'ouest à Quanzhou en Extrême-Orient. Ses récits, compilés par Ibn Juzayy en un livre appelé Rihla (voyages) sont plus précis que ceux de Marco Polo, mais contiennent plusieurs passages qui relèvent clairement de la pure imagination, notamment ceux décrivant des êtres surnaturels.

EXTRAIT

Nous quittâmes le pays de Thaouâljcy, et après dix-sept jours de trajet, pendant lesquels le vent fut toujours favorable, et notre marche accélérée et heureuse, nous arrivâmes en Chine. C'est une vaste contrée, abondante en toutes sortes de biens, en fruits, céréales, or et argent ; aucun autre pays du monde ne peut rivaliser avec la Chine sous ce rapport. Elle est traversée par le fleuve nommé Abi-haïâh, mots qui signifient l'Eau de la vie. On l'appelle aussi le fleuve Sarou, du même nom que celui qui se trouve dans l'Inde. Sa source est sur des montagnes situées auprès de la ville de Khân-bâlik et connues sous le nom de Coûhi-boûznah, ce qui veut dire la montagne des Singes. Ce fleuve parcourt, au milieu de la Chine, l'espace de six mois de marche, jusqu'à ce qu'il arrive à Sînassîn. Il est entouré par des villages, par des champs cultivés, des vergers, des marchés, à la manière du Nil de l'Égypte ; mais ici le pays est plus florissant, et sur le fleuve il y a un grand nombre de roues hydrauliques. On trouve en Chine beaucoup de sucre égal à celui de l'Égypte, et même meilleur ; on trouve aussi les raisins et les prunes. Je pensais d'abord que la prune nommée 'othmâny, et qui se trouve à Damas, n'avait pas sa pareille ; mais je vis que j'étais dans p313 l'erreur, lorsque je connus la prune de la Chine. Dans ce pays, il y a l'excellente pastèque, qui ressemble à celle de Khârezm et d'Ispahân. En somme, tous les fruits que nous possédons dans nos pays ont leurs pareils en Chine, ou plutôt leurs supérieurs. Dans ce dernier pays, le froment est en très grande abondance, et je n'en ai jamais vu de plus beau, ou de meilleur. On peut dire la même chose des lentilles et des pois chiches.

DE LA POTERIE CHINOISE OU PORCELAINE

On ne fabrique pas en Chine de porcelaine, si ce n'est dans le villes de Zeïtoûn et de Sîncalân. Elle est faite au moyen d'une terre tirée des montagnes qui se trouvent dans ces districts, laquelle terre prend feu comme du charbon, ainsi que nous le dirons plus tard. Les potiers y ajoutent une certaine pierre qui se trouve dans le pays ; ils la font brûler pendant trois jours, puis versent l'eau par-dessus, et le tout devient comme une poussière ou une terre qu'ils font fermenter. Celle dont la fermentation a duré un mois entier, mais pas plus, donne la meilleure porcelaine ; celle qui n'a fermenté que pendant dix jours en donne une de qualité inférieure à la précédente. La porcelaine en Chine vaut le même prix que la poterie chez nous, ou encore moins. On l'exporte dans l'Inde et les autres contrées, jusqu'à ce qu'elle arrive dans la nôtre, le Maghreb. C'est l'espèce la plus belle de toutes les poteries.

DES POULES DE LA CHINE

Les poules et les coqs de la Chine sont très gros, plus volumineux même que l'oie de nos pays. Les oeufs de la poule, chez les Chinois, sont aussi plus forts que ceux de l'oie parmi nous. Or l'oie chez eux est très petite. Nous achetâmes un jour une poule que nous voulions faire cuire ; mais elle ne tint pas dans une seule marmite, et nous fûmes obligés d'en employer deux. En Chine, le coq est aussi grand que l'autruche ; quelquefois ses plumes tombent, et il reste pour lors comme une vraie masse rougeâtre. La première fois de ma vie que j'ai vu un coq chinois, ce fut dans la ville de Caoulem. Je l'avais pris pour une autruche, et j'en fus étonné ; mais son maître me dit : « Certes en Chine, il y a des coqs encore plus gros que celui-ci. » Quand j'y fus arrivé, j'eus la preuve de ce qu'il m'avait avancé à ce sujet,

QUELQUES DÉTAILS SUR LES CHINOIS

Les Chinois sont des infidèles, des adorateurs d'idoles, et ils brûlent leurs morts à la manière des Indiens. Leur roi est un Tartare de la postérité de Tenkîz khân, ou Gengis kan. Dans chacune de leurs villes, il y a un quartier affecté aux musulmans, où ils habitent seuls, où ils ont leurs mosquées pour y faire les prières, tenir les réunions du vendredi, et autres ; ils sont honorés et respectés. Les païens de la Chine mangent les viandes des porcs et des chiens, qu'ils vendent publiquement sur leurs marchés. Ce sont, en général, des gens aisés, opulents ; mais ils ne soignent pas assez leur nourriture ni leur habillement. On peut voir tel de leurs grands négociants, si riche que l'on ne saurait compter ses trésors, marcher vêtu d'une grossière tunique de coton. Les Chinois mettent toute leur sollicitude à posséder des vases d'or et d'argent. Ils portent tous un bâton ferré, sur lequel ils s'appuient en marchant, et qu'ils appellent la troisième jambe.

La soie est très abondante en Chine, car les vers qui la donnent s'attachent aux fruits, s'en nourrissent et ne demandent pas beaucoup de soins. C'est pour cela que la soie est en si grande quantité, et qu'elle sert à habiller les religieux pauvres et les mendiants du pays ; sans les marchands, la soie ne vaudrait absolument rien. Un seul vêtement de coton, chez les Chinois, en vaut plusieurs en soie. L'habitude de ce peuple est que tout négociant fonde en lingots l'or et l'argent qu'il possède, chacun de ces lingots pesant un quintal, plus ou moins, et qu'il les place au-dessus de la porte de sa maison. Celui qui a cinq lingots met à son doigt une bague ; celui qui en a dix y met deux bagues ; celui qui en a quinze est nommé séty, ce qui revient au même que cârémy en Égypte. Un lingot est nommé en Chine barcâlah.

DES DRACHMES DE PAPIER QUI SERVENT, CHEZ LES CHINOIS, POUR VENDRE ET POUR ACHETER

Les habitants de la Chine n'emploient dans leurs transactions commerciales ni pièces d'or ni pièces d'argent. Toutes celles qui arrivent dans ce pays sont fondues en lingots, comme nous venons de le dire. Ils vendent et ils achètent au moyen de morceaux de papier, dont chacun est aussi large que la paume de la main, et porte la marque ou le sceau du sultan. Vingt-cinq de ces billets sont appelés bâlicht ce qui revient au sens du mot dînâr, ou de pièce d'or chez nous. Lorsque quelqu'un se trouve avoir entre les mains de ces billets usés ou déchirés, il les rapporte à un palais dans le genre de l'Hôtel de la monnaie de notre pays, où il en reçoit de nouveaux en leur place, et livre les vieux. Il n'a de frais d'aucune sorte à faire pour cela, car les gens qui sont chargés de confectionner ces billets sont payés par le sultan. La direction dudit palais est confiée à un des principaux émirs de la Chine. Si un individu se rend au marché avec une pièce d'argent, ou bien avec une pièce d'or, dans le dessein d'acheter quelque chose, on ne la lui prend pas, et l'on ne fait aucune attention à lui, jusqu'à ce qu'il l'ait changée contre le bâlicht ou les billets, avec lesquels il pourra acheter ce qu'il désirera.

DE LA TERRE QUE LES CHINOIS BRÛLENT AU LIEU DE CHARBON

Tous les habitants de la Chine et du Khitha emploient comme charbon une terre ayant la consistance ainsi que la couleur de l'argile de notre pays. On la transporte au moyen des éléphants, on la coupe en morceaux de la grosseur ordinaire de ceux du charbon chez nous, et l'on y met le feu. Cette terre brûle à la manière du charbon, et donne même une plus forte chaleur. Quand elle est réduite en cendres, on les pétrit, en y versant de l'eau, on les fait sécher, et l'on s'en sert encore une seconde fois pour cuisiner. On continue d'agir de la sorte jusqu'à ce qu'elles soient entièrement consumées. C'est avec cette terre que les Chinois fabriquent les vases de porcelaine, en y ajoutant une autre pierre, comme nous l'avons déjà raconté.

DU TALENT POUR LES ARTS, PARTICULIER AUX CHINOIS

Le peuple de la Chine est de tous les peuples celui qui a le plus d'habileté et de goût pour les arts. C'est là un fait généralement connu, que beaucoup d'auteurs ont noté dans leurs ouvrages, et sur lequel ils ont fort insisté. Pour ce qui regarde la peinture, aucune nation, soit chrétienne ou autre, ne peut rivaliser avec les Chinois : ils ont pour cet art un talent extraordinaire. Parmi les choses étonnantes que j'ai vues chez eux à ce sujet, je dirai que toutes les fois que je suis entré dans une de leurs villes, et que depuis il m'est arrivé d'y retourner, j'y ai toujours trouvé mon portrait et ceux de mes compagnons peints sur les murs et sur des papiers placés dans les marchés. Une fois, je fis mon entrée dans la ville du sultan (Pékin), je traversai le marché des peintres, et arrivai au palais du souverain avec mes compagnons ; nous étions tous habillés suivant la mode de l'Irak. Au soir, quand je quittai le château, je passai par le même marché ; or je vis mon portrait et les portraits de mes compagnons peints sur des papiers qui étaient attachés aux murs. Chacun de nous se mit à examiner la figure de son camarade, et nous trouvâmes que la ressemblance était parfaite.

On m'a assuré que l'empereur avait donné l'ordre aux peintres de faire notre portrait ; ceux-ci se rendirent au château pendant que nous y étions ; qu'ils se mirent à nous considérer et à nous peindre, sans que nous nous en fussions aperçus. C'est, au reste, une habitude établie chez les Chinois de faire le portrait de quiconque passe dans leur pays. La chose va si loin chez eux à ce propos que, s'il arrive qu'un étranger commette quelque action qui le force à fuir de la Chine, ils expédient son portrait dans les différentes provinces, en sorte qu'on fait des recherches, et en quelque lieu que l'on trouve celui qui ressemble à cette image, on le saisit.

Ibn Djozay ajoute : « Ceci est conforme aux récits des historiens touchant l'aventure de Sâboûr Dhoû'l Actâf, ou Sapor aux épaules, roi des Persans, lorsqu'il entra déguisé dans le pays des Romains, et qu'il assista à un festin que donnait leur roi. Le portrait de Sapor se trouvait sur un vase, ce que voyant un des serviteurs de l'empereur de Constantinople, et s'apercevant que c'était tout juste l'image de Sapor, qui était présent, il dit à son souverain : “Ce portrait m'informe que Cosroës est avec nous, dans ce salon.” Or la chose était ainsi ; et il arriva à Sapor ce que racontent les livres d'histoire. »

DE L'USAGE DES CHINOIS D'ENREGISTRER TOUT CE QUI SE TROUVE SUR LES NAVIRES

Lorsqu'une jonque chinoise veut entreprendre un voyage, il est d'habitude, chez le peuple de la Chine, que l'amiral et ses secrétaires montent à bord, pour noter le nombre des archers qui sont embarqués, celui des domestiques et des marins. Ce n'est qu'après l'accomplissement de cette formalité qu'on leur permet de partir. Quand la jonque retourne en Chine, lesdits personnages montent de nouveau à bord. Ils comparent les personnes présentes avec les chiffres de leurs registres, et s'il manque quelqu'un de ceux qu'ils ont notés, ils en rendent responsable le patron du navire. Il faut que celui-ci fournisse la preuve que l'individu en question est mort, ou bien qu'il s'est enfui, ou encore qu'il lui est arrivé tel autre accident déterminé ; sinon il est pris et puni.

Ils ordonnent ensuite au patron du bâtiment de leur dicter en détail tout ce que la jonque contient en fait de marchandises, qu'elles soient de peu de valeur ou d'un prix considérable. Alors tout le monde débarque, et les gardiens de la douane siègent pour passer l'inspection de ce que l'on a avec soi. S'ils découvrent quelque chose qu'on leur ait caché, la jonque et tout ce qu'elle contient deviennent propriété du fisc. C'est là un genre d'injustice que je n'ai vu pratiquer dans aucun autre pays, soit d'infidèles, soit de musulmans ; je n'ai vu cela qu'en Chine. Cependant, il y avait jadis dans l'Inde quelque chose d'analogue ; car celui dans les mains duquel on trouvait une marchandise qu'il avait soustraite au paiement de l'impôt était condamné à payer onze fois le montant dudit impôt. Le sultan Mohammed a aboli cette tyrannie lorsqu'il a décrété la suppression des droits fiscaux pesant sur les marchandises.

DE L'HABITUDE QU'ONT LES CHINOIS D'EMPÊCHER QUE LES MARCHANDS NE SE LIVRENT AU DÉSORDRE ET AU LIBERTINAGE

Lorsqu'un marchand musulman arrive dans une des villes de la Chine, on lui laisse le choix de descendre chez un négociant de sa religion, désigné parmi ceux domiciliés dans le pays, ou bien d'aller à l'hôtellerie. S'il préfère la demeure chez le négociant, on compte tout le bien qu'il a, on le confie audit négociant choisi par lui, lequel dépense l'argent de l'étranger pour pourvoir aux besoins de celui-ci, mais d'une manière honnête. Quand il veut partir, on examine son argent, et s'il en manque, le négociant chez lequel il demeure et qui a reçu la somme en dépôt est obligé de combler le déficit.

Dans le cas où le marchand qui arrive aime mieux se rendre à l'hôtellerie, on livre son argent au maître de l'auberge, à titre de dépôt. Ce dernier achète pour le compte de l'étranger ce que celui-ci désire, et s'il veut une concubine, il fait pour lui l'acquisition d'une jeune fille esclave. Il le met alors dans un appartement dont la porte s'ouvre sur l'intérieur de l'hôtellerie, et il fait la dépense pour l'homme et pour la femme. Nous dirons à ce propos que les jeunes filles esclaves sont à très bon marché dans la Chine ; qu'en outre tous les Chinois vendent leurs garçons, de même que leurs filles, et que cela n'est point considéré chez eux comme un déshonneur. Seulement, on ne les force pas à voyager avec ceux qui les achètent, et l'on ne les empêche pas non plus, si toutefois ils le veulent bien. Quand le marchand étranger désire se marier en Chine, il le peut aussi très facilement ; mais, pour ce qui est de dépenser son argent dans le libertinage, cela ne lui est nullement permis. Les Chinois disent : « Nous ne voulons point que l'on entende rapporter dans le pays des musulmans qu'ils perdent leurs richesses dans notre contrée, que c'est une terre de débauche et de beauté fragile ou mondaine. »

DU SOIN QU'IL PRENNENT DES VOYAGEURS SUR LES ROUTES

La Chine est la plus sûre ainsi que la meilleure de toutes les régions de la terre pour celui qui voyage. On peut parcourir tout seul l'espace de neuf mois de marche sans avoir rien à craindre, même si l'on est chargé de trésors. C'est que dans chaque station il y a une hôtellerie surveillée par un officier, qui est établi dans la localité avec une troupe de cavaliers et de fantassins.

Tous les soirs, après le coucher du soleil, ou après la nuit close, l'officier entre dans l'auberge, accompagné de son secrétaire ; il écrit le nom de tous les étrangers qui doivent y passer la nuit, en cachette la liste, et puis ferme sur eux la porte de l'hôtellerie. Au matin, il y retourne avec son secrétaire, il appelle tout le monde par son nom, et en écrit une note détaillée. Il expédie avec les voyageurs une personne chargée de les conduire à la station qui vient après, et de lui apporter une lettre de l'officier proposé à cette seconde station, établissant que tous y sont arrivés ; sans cela ladite personne en est responsable. C'est ainsi que l'on en use dans toutes les stations de ce pays, depuis Sîn-Assîn jusqu'à Khân-Bâlik. Dans ces auberges, le voyageur trouve tout ce dont il a besoin en fait de provisions ; il y a surtout des poules et de oies ; quant aux moutons, ils sont rares en Chine

NV. 8)



Tu vois avant? Bah j'étais là encore avant!

Hors ligne Barto

  • Aiiiiiiirght
  • *
  • GTAOnline Addict
  • Messages: 4205
    • Voir le profil
Les filles, c'est comme les échappées en cyclisme, faut en tenter plusieurs pour en réussir une.

Gifs interdit dans les avatars/signs

Hors ligne Barto

  • Aiiiiiiirght
  • *
  • GTAOnline Addict
  • Messages: 4205
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12490 le: 15 Octobre 2010, 17:40:39 »
Violents et cons.
Les filles, c'est comme les échappées en cyclisme, faut en tenter plusieurs pour en réussir une.

Gifs interdit dans les avatars/signs

Hors ligne Watash

  • *
  • Messages: 5554
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12491 le: 15 Octobre 2010, 18:38:03 »
Cette manifestation est censée être pacifique... Mais bon, ya toujours des casseurs pour venir faire nimp.

"Say good night, Mr. Diaz"

Hors ligne NatiVe™

  • *
  • Messages: 7977
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12492 le: 15 Octobre 2010, 19:19:01 »
LES TABLEAUX DE BORD DE LA FONCTION COMMERCIAL

Si vous êtes manager commercial ce livre a été rédigé en ne pensant qu’à vous. Si vous être Directeur  Financier ou Contrôleur de Gestion nous vous serions donc reconnaissants de bien vouloir le reposer immédiatement dans le rayon… Plus sérieusement, cet ouvrage a pour priorité d’aider des manager chargés de piloter des collaborateurs qui sont par définition plutôt difficiles à faire rentrer dans des process trop rigides. Les meilleurs commerciaux sont souvent ceux qui ont quand même un peu tendance à ne pas respecter à la lettre toutes les consignes. Pas chez vous ?

Si vous êtes à la tête d’une équipe de comptables, il n’est sans doute pas envisageable pour vous de penser qu’un bilan puisse être faux. Si vous êtes manager commercial vous devez accepter que le métier de vendeur a cela de particulier qu’il impose d’apprivoiser l’échec. Nous ne sommes pas là dans une science exacte.  Vous l’avez compris, le pilotage commercial scientifique est de notre point de vue un mythe managérial. On peut guider, orienter, motiver, analyser, mais piloter au sens premier du  terme reste une illusion. En ce moment même alors que vous lisez ces lignes, que font vos commerciaux ? Ils font peut être ce que vous espérez mais peut être pas.

Cet ouvrage est ambitieux, très ambitieux même car il porte notre double volonté de rester simple tout en traitant de façon approfondie les tableaux de bord vraiment utiles au manager commercial qui souhaite doper l’efficacité de ses ressources.  Vous n’y trouverez rien de très compliqué, rien de si sophistiqué qu’il faudrait y investir un temps dont vous ne disposerez jamais, rien qui vous permettre de briller pour autre chose que ce pour quoi vous êtes payé : Faire faire du résultat par les équipes dont vous avez la charge.

Alors comment faire faire du résultat par vos équipes ? En appliquant méthodiquement et avec passion les fondamentaux du management commercial.  Si si, nous y croyons. Nous croyons même à la formule magique du manager, celle que nous baptiserons dans cet ouvrage la formule du succès, à savoir :
Résultat = Combien X Comment X Pourquoi

- Le Résultat : C’est ce qui prime. Sans résultats, le reste n’existe pas. C’est la finalité de votre métier, en tout cas celle qui est dans la tête de votre patron.
- Le Combien : C’est la notion d’action qui est là soulignée. C’est la mesure d’activité, la mesure de la pression commerciale, la mesure de l’intensité des efforts déployés individuellement et collectivement par votre équipe.
- Le Comment : C’est la façon dont l’activité est menée. Evidemment quand une action soutenue est bien organisée et faite de façon qualitative, le résultat ne peut être que meilleur.
- Le Pourquoi : C’est donner du sens. Donner du sens aux actions que vous initiez. Donner du sens aux projets que vous proposez  à vos collaborateurs. Donner du sens à leurs tâches et missions quotidiennes, même si celles-ci sont parfois répétitives.

C’est simple, et nous espérons vous démontrer que ce n’est pas simpliste. Alors voilà, le parti pris de cet ouvrage est de fuir la complexité et de nous appuyer sur cette formule simple. Nous vous proposerons donc au fil des chapitres sur une sélection de tableaux de bords et de concepts qui vous permettront de la faire vivre au quotidien en optimisant chacune de ses composantes.

Pour faciliter la compréhension de ceux qui n’auraient jusqu’alors jamais lu d’ouvrage spécialisé ou suivi de formation plus large au management, nous rappellerons rapidement à l’occasion de chaque chapitre, les quelques fondamentaux sur lesquels nous nous appuyons pour justifier la pertinence de tel ou tel Tableau de Bord.

Afin également de faciliter la lecture, nous avons semé ici ou là quelques exemples de pratiques pertinentes ou au contraire peu glorieuses. Celles-ci, vous vous en doutez sont le pur fruit de notre imagination…

Nous avons également parsemé cet ouvrage de « pauses réflexion ». Ainsi, nous vous inciterons régulièrement à marquer une vraie pause dans votre lecture pour imaginer rapidement les premières pistes de transpositions possibles dans votre environnement.   Un peu comme dans un séminaire, notre objectif est de vous poussez à sélectionner l’essentiel pour vous et vous inciter à envisager rapidement ce qui peut vous aider à être plus efficace.

Nous vous proposons une lecture en trois étapes.

Tout d’abord, nous vous présentons dans la première partie une vue globale du sujet. Il s’agira d’abord de se mettre d’accord sur les grandes composantes d’un système de pilotage commercial. Certes, nous ne croyons pas au pilotage scientifique, au « Meilleur des Mondes Commercial », mais nous sommes quand même tenus d’accepter que le pilotage commercial doit prendre en compte un certain nombre de composantes. Ce sont ces grandes familles de composantes de la performance commerciale que nous passerons en revue. Le deuxième chapitre de cette première partie aura pour objectif de vous donner quelques clés d’efficacité pour la construction de vos tableaux de bord. Nous essaierons de vous convertir alors au principe des « Poupées Russes » et au respect du rapport « Poids-Puissance »…

Ensuite, la deuxième partie traitera de façon approfondie les 3 facteurs de notre formule du succès. Nous verrons d’abord les tableaux de bord utiles pour suivre, analyser et gérer le Combien.  Après ce focus sur les aspects quantitatifs, nous verrons comment les Tableaux de Bords du manager commercial peuvent également l’aider à traiter les aspects qualitatifs. Ce point sera alors traité dans le chapitre intitulé  manager le Comment. Enfin, nous verrons ensemble ce qui n’est pas assez, de notre point de vue, traité par les managers commerciaux, la question du sens, de la communication de la vision de leur projet en d’autres termes comment vendre le Pourquoi . Vous aider dans ce sens sera l’objectif des derniers tableaux de bords que nous vous présenterons alors.

Cette deuxième partie est pour nous le véritable cœur de l’ouvrage. Si vous craignez de ne pas avoir assez de temps pour tout lire, commencez par là. Vous reviendrez plus tard sur la première partie.

Enfin, nous avons décidé de construire une troisième partie sur la base de deux sujets transversaux. Deux sujets qui ont un lien évident avec les 3 facteurs multiplicateurs de notre formule du succès. Il s’agira d’abord des Tableaux de bord destinés à l’usage des clients (TVSC). Ces tableaux de bord ont pour but de convaincre nos clients de l’impact financier de notre relation avec lui (le Combien), de la qualité des prestations mises en œuvre (le Comment), et des raisons évidentes pour nous être fidèle… (le Pourquoi). Nous espérons que vous serez convaincu de l’intérêt de construire de tels Tableaux de bords, au moins pour vos clients les plus stratégiques.
Le deuxième sujet abordé dans cette troisième partie est la question de la rémunération des commerciaux. Les managers commerciaux savent qu’il n’y a que ceux qui n’ont jamais été à la tête d’une équipe de vendeurs pour penser que la question des primes n’est pas importante…Cette question est évidemment liée aux trois facteurs de notre équation du succès commerciale. Nous la traiterons donc également avec une approche transversale.
 
Voilà, nous espérons très sincèrement que vous trouverez dans cet ouvrage des idées pour améliorer vos pratiques personnelles et  pour aider vos commerciaux à être toujours meilleurs dans ce jeu fantastique et exigeant qu’est la vente.

Source : http://www.halifax.fr/

NV. 8)



Tu vois avant? Bah j'étais là encore avant!

Hors ligne NatiVe™

  • *
  • Messages: 7977
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12493 le: 15 Octobre 2010, 20:18:05 »
Citer
BlaBla [Chat alakon]

NV. 8)



Tu vois avant? Bah j'étais là encore avant!

Hors ligne MK

  • *
  • Gangster
  • Messages: 1844
    • Voir le profil
Re : BlaBla [Chat alakon]
« Réponse #12494 le: 15 Octobre 2010, 20:27:38 »
Oui ba autant rien écrire pour poster un pavé que personne n'a lut.
ps: et qui est totalement H.S

 :-X lol